Le week end du 25 juillet, 200 motard se sont donnés rendez vous dans le village de Couches (71). Le Macadam Motors s'est installé en campagne pour offrir deux jours de spectacles.
Le week end du 25 juillet, 200 motard se sont donnés rendez vous dans le village de Couches (71). Le Macadam Motors s'est installé en campagne pour offrir deux jours de spectacles.
Publié le samedi 11 juillet
De Klaus Villeboeuf 5tet à Rabih Abou-Khalil 4tet, c'est un jazz sous toutes ces formes qui a enflammé la scène couchoise pour la dernière soirée de cette 24ème édition du festival Jazz à Couches.
Un bon son jazzy, un peu d'imagination et des musiciens talentueux ont permis aux spectateurs de décoller pour une nouvelle destination. Hier soir, ils ont découvert un jazz éloigné de la New Orleans pour aller voir ailleurs une herbe un peu plus fraîche.
On l'avait trouvé la veille dans le costume de chef d'orchestre. Les spectateurs ont retrouvé Klaus Villeboeuf dans un 5tet décapant. Vieux routard du festival, la bande à Villeboeuf a choisi un carnet de voyage plein de surprises. Direction le sud latino-cubain, où les hanches se balancent aux rythmes des percussions. On voyage à travers des mélodies d'un autre monde qui hypnotisent, ensorcellent avec des improvisations vertigineuses qui nous emmène au cœur de chaque instrument. La musique est légère, plaisante, telle une balade dans les airs chauds et le farniente. On ressent aussi l'amitié et la complicité d'une bande de gars qui sont sur scène pour donner du plaisir.
Et c'est avec le Rabih Abou-Khalil 4tet que la salle a embarqué pour la destination finale. Au son arabisant de l'oud, le Libanais a démontré la puissance de cet instrument à travers des sonorités peu habituelle, agréables. Les harmonies arabisantes nous envoient vers les contes des mille et une nuits. Encore un voyage : celui des sens. L'oud envoie une odeur, une texture, une allégorie, une saveur. La voix sinusoïdale de Gavino Murgia sort du jazz classique pour transporter le genre vers des chemins authentiques et folkloriques de pays lointains. La magie opère jusqu’au bout, laissant rêveur des spectateurs fascinés par la musique du levant.
Publié le samedi 10 juillet
C'était une soirée très attendue! Plus de 450 personnes sont venus voir un concert qui s'annonçait prometteur. Ils n'ont pas été déçu du voyage!
Le festival a annoncé une soirée explosive! Les organisateurs n'ont pas perdu leur pari. C'est avec un éclectisme rafraîchissant que Florent Guillamin 5tet et Captain Mercier ont enflammé la scène couchoise avec leurs grooves.
Mais qu'est ce que le groove? Le groove, le bon, c'est un ensemble de rythmes peaufinés, un moment indéfinissable voir indicible parce que magique. C'est aussi du son, étonnant et puissant, qui rentre dans la tête pour ne plus en sortir.
Florent Guillamin 5tet a eu l'honneur d'ouvrir la soirée avec des compositions inédites d'Aymeric Descharrière et de Mickaël Sevrain. Le trompettiste Michel Marre a fait une apparition d'envergure en emportant encore de nombreux applaudissements. Le public a été séduit: on pouvait voir la tête des spectateurs oscillée, de droite à gauche, du rythmes des percussions aux envolées lyrique du saxophone.
Pour Captain Mercier, la soirée a été d'un tout autre enjeu. Jazz à Couches représente pour ce groupe l'un de leur dernier concert après 20 ans de carrière. Alors il n'y a pas eu d'hésitation et les musiciens sont allés jusqu'au bout.
Comme une bombe à retardement, on sait que ça va être explosif, mais quand le moment arrive, on est toujours aussi abasourdis.
Publié le Jeudi 8 juillet
Pour sa 24 e édition, le festival de Jazz à Couches a tenté une soirée gratuite dédiée aux grandes formations.
C'était une soirée consacrée aux grands ensembles. D'un côté, un Big band couchois plein de volonté à offrir sa musique. De l'autre, de jeunes élèves du conservatoire jouant ardemment pour prouver leur talent.
Les spectateurs sont venus en masse pour cette soirée entièrement gratuite, un des nouveaux concepts de cette édition.
C'est sous la direction de Jean Gobinet, que le Big band de Couches a chauffé la salle sur un air de Charlie Mingus. Le Big band a revêtu son répertoire à la perfection, en interprétant de manière rude et rugueuse, ses ballades de l'histoire noire américaine.
C'est avec le son de sa trompette que l'invité surprise s'est dévoilé. Michel Marre, trompettiste et compositeur, a enflammé le Big band de Couches ainsi que l'orchestre du conservatoire avec une prestance énergique et un son plein d'entrain.
La deuxième partie a révélé de jeunes musiciens issus du conservatoire Hervé-Berlioz de Bourgoin-Jallieu, dirigés par Laurent Richard, saxophoniste de formation qui a eu l'honneur de conduire les pièces de ses confrères, Michel Marre et Jean Gobinet. Cette formation est la grosse surprise de cette soirée, réussissant à montrer l'enthousiasme de ces dizaines de jeunes venus prendre du plaisir au festival de jazz. Preuve étant, la salle a fini sur la musique New Orleans de la pièce de Jean Gobinet « Congo Square », en dansant !
Publié le vendredi 9 juillet
C'était la première grande soirée du festival: un concert réunissant 18 jeunes musiciens de l'orchestre de Jeunes Jazzmen de Bourgogne et 22 musiciens du Big Band de Chalon.
C'est un festival de grosse formation pour cette 24ème édition! Cette première soirée sous le chapiteau a accueilli près de 40 musiciens pour un concert voulant produire du son, et du lourd!
Du lourd, car ces deux formations représentent un orchestre au complet. Du lourd, car cette soirée a accueilli son enfant du pays, Franck Tortiller, et d'autres grands nom du festival comme Christian Villeboeuf ou Florent Guillamin.
C'est un de leur premier concert. L'orchestre des Jeunes Jazzmen de Bourgogne a eu un énorme succès. Agés de 18 à 25 ans, la bande de jeunes talents de Franck Tortiller a montré qu'elle en veux et le fait entendre. Pour ce concert, on a retrouvé un Tortiller toujours plein d'humour très bourguignon et un caractère toujours aussi humble. La surprise a été pour la musique: fraîche, colorée qui lance les spectateurs dans des phases euphorisantes.
On bascule dans un autre monde avec la deuxième partie. Un répertoire latino-américain, des musiciens déjantés, une direction exitée. Le ton est lancé. Pendant plus d'une heure de demi, le Big Band chalonnais a fait vibrer son public aux couleurs chaudes de la musique latine. De Gizzy Gillespie à Phillip Mossman, Christian Villeboeuf mène l'orchestre à la perfection. C'est simple, le concert fini: on en redemande!
Album
"Cosi fan tutte" Opéra de Mozart
Compagnie La Volute
Mise en scène: Michel Blin, Anne Ruault
Costumes: Anne Ruault